"Le nain GoudAyeur vient de monter une taverne dans votre charmant village.
Il vous invite à la visiter.
Vous y trouverez, de la biere naine des montagnes du Haut pays (ça ne vaut pas celle des plat pays qui sont les notres mais on fait avec).
Un groupe de balladins: les ISonPaItune.
Des donzelles accortes (toutes races sauf naines, elfes, gnomes, 1/2 orc, hobbit )...
Une literie sans vermine (sauf parfois l'occupant).
et surtout sa specialite: le boudin d'ours au miel... vieille recette gnomesque remaniée....

Cette taverne vous permettra de rencontrer d'autres aventuriers du Jeu de Troll et d'y faire part de vos exploits.
Sur presentation de cette invitation, le premiere boisson est offerte"

Alors là !

Un Ricard pour moi tavernier et si vous aviez quelques herbes du Haut Pays je suis preneur aussi (je prends aussi celles du plat pays )

A boire tavernier!!!!A manger pour mes hommes
et du fourrage pour les cheveaux.
Laissez moi vous compter nos exploits:

Sire Quentin preux chevalier
Galopant par vaux et monts
De mille hommes faisant armée
Où vainqueur les mènes-tu donc ?

De par les brumes oyez ces longues plaintes
Meutrie cette asme l'on déchire
Messire roi de cette infante
Salut m'envoye quérir

Dame Blandine du peuple emprise
Questant grâce à l'horizon
Depuis jours ainsi soumise
Hélant merci du plus haut du donjon

Messire messire d'une vierge prenez pitié
Du peuple l'ire a condamné
Donnez secours chevalier
Mon cœur conquésriray

De peste disettes de misère
Vous faisons griefs ô messire
De peuple le roi n'a que faire
De sa fille ferons du mini-mir

Saltimbanques pouacres fi de vous ouh ouh
De mon épée transpercerai
Ô beeeelle Dame Blandine
Vous délivrerai

À nous venir chevalier
Si tel vos dires courage avez
Opposeront à votre épée
Fourches, bâtons, pierres et pavés

Vers le donjon Sire Quentin fou de rage
Mena bataille telle foudre tombée
De par les morts et les cadavres
Chemin se frayait
Boum !
Paf !
Boum !
Vers le donjon Quentin de rage fou
S'écria « Dieu soye-je dasmné ! »
Découvroyant que Dame Blandine
Une vache en fait était

Diantre, fichtre, bigre!

Nous ignorions que Tecka ce malotru
Cette outre à bière, cet assoiffé
D'une si belle plume était pourvu
Nous voilà donc fort éberlués

Je te rassure tout de suite c'est pas de moi
mais de Ludwig Von 88

Ô certes nous fûmes déçu
Nous qui déjà te rêvions l'an prochain
Grâce à un texte de ton crû
Emporter le Goncourt haut la main

Encore un récit de Sire Tecka:

Coment Tecka prist a force la cite de Iherusalem.

Les anciennes estoires dient que Eracles qui fu mout bons crestiens gouverna lempire de Rome: mes en son tens Mahomez avoit ja este qui fu messages au deable; et il fist entendant que il estoit prophetes envoiez de Dame Dieu. Eu tens Eracle estoit ja la desloiautes et la fausse loi que il sema si espandue par toutes les parties dorient et nommeement en Arabe; que li prince des terres ne se tenoient mie a ce que len enseignast et amonestast a croire cele maleurte aincois en contreignoient par force et par espee touz leur sougiez obeir au commandement Mahomet et a croire en sa loi. Quant Eracles ot conquis Perse et ocis Tecka qui estoit si poissans rois il en raporta la vraie crois en Jherusalem que cil en avoit portee en Perse. Si demora en la terre de Surie et fist eslire et ordener en Jherusalem un patriarche mout preudome qui avoit non Modestes. Par le conseil celui il faisoit les eglises refere et atirier les Sainz leus et netoier que cil deables Tecka avoit despecies et destruis. Mout metoit Eracles grant entente et granz couz a ces choses raparoillier. Endementres que il entendoit a ce, estevos que Homar li fils Catap qui estoit princes darabe tiers apres Mahomet rois et enseignierres de ses commandemenz vint en cele terre qui a non Palestine a si grant plente de gens que toute la terre en ert coverte; et ot ja prise par force une mout fort cite de cele partie qui avoit non Jadre. Diluec se trest vers Damas et assist la cite et lasailli et prist a force; car il avoit si grant plente de gent que riens ne lui pooit contrester. Li empereres Eracles qui demoroit encore en cele terre qui a non Cilice oi noveles de celes genz; si envoia bones espies et loiaus en qui il mout se fioit por veoir et encerchier leur covine; que il voloit mout savoir sil poist cele gent atendre en champ reuser ens et chacier des terres et des cites qui obeissoient a la Crestiente et a lempire de Rome. Mes quant li message revindrent il aprist certeinnement que il navoit pas genz a combattre a eus; car il estoient si fier et si orgueilleus de la grant plente de gent quil avoient que riens nes porroit retenir. Si ot conseil a ses genz et fu teus li consaus que miens estoit lede chose que il sen partist et retornast en son pais que il veist la destruire le pueple et la terre de lempire et ne le poist amender. Einsi sen alla de Surie. Por ce li rois darabe et sa gent monterent en si grant orgueil et en si grant pooir com cil qui trouverent la terre abandonnee que dedenz un pou de terme il orent tout conquis des Laliche de Surie jusques en Egipte.

Journal Secret du Nain GoudAyeur.

Apres l'ouverture de ma taverne et l'invitation lancée au village, 4 humains (à priori) se sont présentés.
Le premier ne fit que passer la tete pour lancer un "alors là" etonné. Il ne nous a meme pas regalé par un simple histoire voire une petite blague regionnale.
Le second était venu pour boire, Gamoul l'evangeliste, il demanda une boisson inconnue ainsi que des herbes spéciales. Ne pouvant lui fournir n'y l'un n'y l'autre il parti fort mecontent (je pense). J'ai ete surpris de ces demandes etonnantes provenant d'un pretre.
Le troisieme, un gai lurron du nom sir Tecka de Boulet on Tour (A priori ce doit etre Tour du Boulet mais inversé à la maniere des pays du Nord), je le pris, tout d'abord, pour un Barde au plus fort de son art d'improvisation, la ballade dont il nous enchenta etait vive et alerte. Son compagnon, sire Leopald "Son Altesse" (je pense qu'il s'agit d'un nom de plume), en fut lui aussi tres impressionne et il se revela qui lui aussi avez une belle plume, bien que moins pendue que celle de Tecka mais il s'agissait de ces propres improvisations, alors que Tecka declamait des vers apris lors certainement lors de son apprentissage de Barde.
Sir Tecka reprit ensuite un texte d'un barde connu Sir Guillaume de Tyr et nous nous regalames des ces audes anciennes tard dans la nuit. Toutefois, ce Barde ce fit passé pour l'auteur de cette aude dont il n'avait changé que quelque mots cela risque de lui causer des tords par la suite et je ne pourrai pas le proteger si un autre sire, offusqué par ses mensonges, lui troue la panse.

Ayant ferme tard, j'ai ensuite pu me consacrer à mes autres affaires car avec si peu de client il est dur de gagner sa vie.

Passant dans le village, j'ai discuté avec un charmant gnome du nom de Pialt. Il se dit retiré des affaires (lesquelles je ne sais pas) et me fis part de quelques unes de ces aventures.
J'ai retenu le passage suivant de l'une d'elles.

"J'etais jeune alors et c'était une de mes première aventures sérieuses. Accompagné de différents comparses (clerc, mage et guerrier) Nous avions pour but de visiter le donjon du Malemort pour verifier si la légende du monstre hérrant dans ces murs etait vraie. Apres avoir cherché toute la journée en vain nous montames notre campement dans une grande salle sombre et froide.
Lors de mon tour de garde, il me sembla qu'un des murs etait spécial. Il est vrai que je m'etais un peu ecarte de mes compagnons, mais monter la garde ne veut pas dire rester à coté d'eux. non ?
Donc je sondais le mur doucement et là, patatrac, un passage secret noir comme la nuit s'ouvre devant moi !!
Je me suis demandé si je devais reveiller mes camarades, mais il n'y avait alors rien d'inquietant, c'etait juste un banal passage secret sombre. Je decidais d'y voir de plus pres et je descendis les marches eclairé par une simple bougie. Il faut dire que dans d'autres aventures j'avais appris que la lumiere importante d'une torche pouvait se reveler trop révélatrice de ma présence. Je descendis donc doucement et plus je descendais, plus sombre était les ombres. En bas un ensemble de salles m'attendait sans ame qui vive. Ne voulant toujours pas reveiller mes compagnons pour ce qui pouvait etre peu de chose, je me mis à les visiter. Trouvant, par hasard, un sac je me mis à ramasser de ci de là un petit quelque chose en souvenir. Vous savez ce que c'est ... Bref légérement allourdi par mon sac, j'avancais vers un tres grande porte, sombre. Par conscience profesionnelle, je verifiais si elle était fermée, elle s'ouvrit sans peine et sans bruit. La petite flamme de ma bougie éclairait à peine la salle où je venais d'entrer il y avait des coffres et autres objets interessants dans cette piece, c'est ce que je vis en premier toutefois, au second regard, je discernais, au centre de la piece, un mouvement un deplacement, des os, un suaire, une couronne ... une lyche !!!! qui me regardait avec un regard à la fois étonné et avide. N'ecoutant que mon courage, je brandis ... ma petite bougie et entamait "Joyeux anniversaire Joyeux anniversaire" et dans un meme geste soufflait sur la bougie et lancait mon sac de souvenirs en criant "cadeau".
Je pense que l'etonnement à du clouer la lyche sur place car j'ai pu remonter trois à trois (et oui j'ai des petites jambes) les marches de l'escalier que j'ai miraculeusement retrouve. Puis en courant vers mes compagnons j'ai crie "alarme alarme" juste avant que la lyche n'apparaisse. Le combat qui s'ensuivit fut Homerique (....). Apres la bataille tout le monde me felicita d'avoir si bien fait mon tour de garde. Toutefois, lors des visites des appartements de la lyche, aucun de mes camarades ne compris pourquoi la lyche entassait nombre de ses trésors les plus précieux dans un banal sac qui gisait au milieu d'une piece où il y avait des coffres.

Ha.... si j'avais seulement une once de votre bien dire j aurais aimé me joindre a vos joyeux lurons, mais ceci dit je ne serais point contre une outre de bierre et quelques delices régionaux.

Tavernier que diable mais ou sont donc conteurs et menéstreles, danseuses et Bouffons ??

Preux chevalier mais que se passe t il en ces temps de desolation.......

La nuit était calme, les étoiles brillaient dans le ciel. Je pouvais désormais apercevoir un petit village que le clair de lune faisait ressortir au creux de la vallée. La route avait été longue et je décidais d'y faire halte. J'avais entendu parler d'une taverne tenu par un nain des plus sympathique. Il était déjà tard, et je ne fus pas surpris en entrant de n'y voir aucun client. L'endroit était chaleureux et propice aux fêtes et autres grandes beuveries dont seuls les humains des pays du nord avaient le secret. Contraste des plus étonnant, les nains n'étant pas connu pour leur sens de la coquetterie et de l'accueil. Mes nombreux voyages dans les mines et autres forges des montagnes de Baradur pouvaient en attester.

Je pris une bière des montagnes fruitée à la framboise que le tavernier voulu absolument m'offrir. Je refusais, lui expliquant que j'étais seulement de passage et qu'il n'y avait guère de chance que l'on se recroise un jour. C'était un vieux petit homme d'une sympathie rare, avec une affection toute particulière pour ses ustensiles de travail, à l'image de ses chopes de bières en bois décorées de trois serpents reliés entre eux par la queue ou encore sa machine à faire la bière avec ses inscriptions gravées en lettre dorées. Cela devait d'ailleurs être d'anciennes écritures naines, car je n'arrivais pas à en comprendre le sens. LÔ GïT TÊK!! Après quatre ou cinq blagues, voyant que son répertoire semblait infinie, je lui expliquait que j'avais fais beaucoup de route et allais m'asseoir dans un coin de la taverne.

Le temps s'écoula lentement, le goût de mon tabac se mélangeait aux arômes de la bière. Après ses quelques instants d'absences que je m'étais permis, je décidais de retourner voir le tavernier. Car je n'étais pas dans ce village par hasard. Il y avait de ça six mois, je m'étais investis d'une mission. J'avais eu vent d'un humain qui se prétendait archer de précision. Je n'aurais pas pris cette quête si à coeur si cette même personne, en plus de faire honte aux célèbres et rares membres de la confrérie des archers de précision, ne s'adonnait pas à des pratiques douteuses, si éloignées de nos éthiques morales. Il c'était créé un petit business très fleurissant, en organisant des soirées entre amis. Lorsque venait le moment de payer, il prenait l'argent de ses collègues et payer la note avec des pièces d'or resto!!

Avant même que je puisse placer un mot, le tavernier entama une nouvelle blague. Je lui coupais poliment la parole, et je lui expliqua que je recherchais un ami à moi, quelqu'un que l'on surnommer Aurel Bel Ami. En même temps que je formulais ma question je lui fis signe de me re-servir une autre bière, me disant que cela le rendrait peut être plus malléable à mes questions. Celui ci me répondit:

Au retour d'une bataille, le général déclare :
" - Tavernier, nous sommes vaincus..."

Et le tavernier de répondre :
"- Diantre je n'ai que dix tabouret..."

Au fait qui parlait de bouffon ?

Je finissais de déterrer l'entrée de cette grotte. Mais cette grotte n'était pas n'importe laquelle, c'était celle qui abritait la taverne du Goud A Yeur, réputé pour ses récettes exotiques et pour ses cocktails de bières. J'entra quand je vis un squelette: ce pauvre tavernier n'a pas tenu a rester sans air, il a dû étouffer. J'entre et fouille, trouvant un coffre rempli de parchemin contenant les recettes des cocktails. Cependant, impossible de mettre la main sur les recettes. Cette auberge me plaît cependant, je pars voyager en ville pour trouver des recettes et des provisions pour reprendre cette affaire, les meubles ayant tous tenus, et bien que les recettes qui faisaient la réputation de cette auberge sont disparus, j'ai toujours les recettes de bières, je vais reprendre cette affaire bientôt ! Mais pourquoi la ville la plus proche est si loin ? Mais c'est décidé, je reprendrais cette auberge sous le nom de : "Au nain poivrot"

Fritigard Fouillebarbe, nain de son état, buveur de ses heures perdus.

Holà! Mon oeil attiré par le bruyant foutoir généré par Mr Gyver (de son surnom) vient de tomber sur l'écriteau rouillé orné du texte suivant : "TAVERNE: Au nain Goud A Yeur". N'écoutant que ma soif et le souvenir de mon vieil oncle Tecka qui n'avait de cesses de me répéter "Bois toujours dès que tu le peux, tu ne sais jamais quand arrivera la prochaine taverne sur le sentier de tes alcoliques aventure" je me suis donc précipité!

Diantre! Le Tavernier serait-il mort? j'aperçois un squelette tenant un reste de serviette et une choppe reposer entre deux fûts... un prêtre dans l'assemblée? J'ai échangé mon dernier parchemin de résurection contre un fût de bière du plat pays ce midi...

"Aurel bel Ami , humm, ce n'est pas un nom nain ça. Je connais un Larf Lamicaouet, un barde bien connu à fait une chanson dessus ... et je connais aussi un vantard nomme Olbaf BelOutil mais non pas de Aurel Bel Ami. Avec un nom pareil ce doit etre un paladin, non ?"

Sur ce je repris mes travaux sur ma pompe à biere à injection d'air, une idée de mon grand pere KiaSoif. Cette machine ingenieuse permettait de doser precisement la quantité et la consistance de la mousse. C'est cette invention que je devais présenter à la conférence annuelle Icicestsec qui avait lieu cette année loin dans le nord, à coté du pays des diamants noir qui avait fait la fortune de générations de nains avant qu'ils n'attrappent la Galle.

Le départ était pour le lendemain, c'est pourquoi je ne pu repondre plus avant aux requetes de mon client si chanceux. En effet pour être rentré à Baradur et ne pas en être sorti avec trois haches dans le dos et une ... dans un endroit situé juste un peu plus bas ... il fallait être mouleux. Ou alors c'etait avant que l'armée naine de Sieur BlackBurne n'y aille pour en éjecter la populace monstrueuse qui y habitait. Donc soit ce Pyranhaben était un vantard ehonté, soit il était le "roi des chanceux" ou alors il avait du sang elfe dans les veines pour être aussi vieux. C'est pourquoi, entre autre, je le mis rapidement dehors pour preparer mon voyage dans ces nord pays qui ne sont pas miens.
Le lendemain, je parti donc à dos d'un petit ver (chez moi nous nommons ver les dragons) vert vers les verte prairie du nord mais ceci est une autre histoire .

Et je revînt un soir d'été, fier de ma prestation et avec de nouvelles recettes de bieres. Qu'elle ne fut pas ma stupefaction de découvrir que la porte n'était pas fermé. Je tirais à moi ma bonne razoir, ma hache à double tranchant classique mais de bon gout pour un nain et ouvrit violemment la porte pour trouver attablé au comptoir un nain inconnu ivre mort .. en fait plus mort que ivre mais comme son habit empestait l'alcool j'ai rapidement fait l'hypothése qu'il était ivre quand il est mort. En fait, il m'est rapidement apparu, qu'il avait fait un usage inconsidéré de la pompe à bière s'envoyant directement le biere du fut dans la bouche, ce qui l'avait fait gonfler comme une baudruche. Bref, je ne pouvais qu'esperer qu'il avait pris du plaisir à écluser ma meilleure production.

N'étant pas trop versé dans les bondieuseries, je laissais là mon bonnain (c'est synonyme de bonhomme chez nous) pour aller chercher de l'aide.

Soufré monsieur que je ne suis pas petit mais loin de vous ce qui me donne cette taille à vos yeux,de surcroît je ne
suis point mort mais juste assoupie dû à une grande fatigue et non à quelques penchants alcoolique comme certaines
mauvaise langues semblent croire.

En revenant chez moi, accompagné d'un pretre que la promesse de bieres gratuites avait gagné au désir de faire une bonne action, qu'elle ne fut pas mon étonnement de voir mon mort plus ivre que mort. Pendant un moment, ne voulant pas avoir promis des bieres pour rien, je fus tenter d'utiliser ma razoir. Toutefois cela ne se fait pas avec la famille (meme lointaine) c'est pourquoi je laissais le pretre dans un coin à écluser sa biere si mal gagnée et écoutait les phrase sans queue n'y tete de ce cas que je n'avais pas reconnu. Sa face ayant été modifiée par l'arrivé subite d'une quantité excessive de biere agrementée de mousse compacte.

Il me dit: "Souffrez Monsieur que je ne suis pas petit mais loin de vous ce qui me donne cette taille à vos yeux,de surcroît je ne
suis point mort mais juste assoupi dû à une grande fatigue et non à quelques penchants alcooliques comme certaines
mauvaises langues semblent croire. "

Je n'y comprenais rien, étant moi même normal je ne le trouvais pas petit. Il m'est arrivé une fois de rencontre un nain carré (un nain nain) mais ce n'était pas le cas de celui ci. Je repondis: " J'en suis fort aise mon bon Monsieur, vous allez ainsi pouvoir me payer le prix du fut que vous avez vidé ainsi que le coût pour la recherche et l'entretient du prêtre ici présent"....

Pour sur non mon brave,c'est plutôt à vous de me payer.Voici 3 jours que je garde votre taverne.Vous aviez oublié de fermer
votre porte et à la faveur d'un coup de vent celle ci c'est ouverte alors que je passais à cotés.Cela fait 3 jours que je mange
liquide pour vous rendre service et que point de malotrus ne viennent vous vider vos tonneaux.Il serait même le bien venu
que vous m'offriez quelques mets qui on fait la réputation de votre taverne.Avant que je ne prenne un repos bien mérité.

burp

C'est l'heure de l'"Hâ-Pi Ha-ooheur"(comme on dit dans ma forêt natale) .
2 Pintes pour le prix d'une ou je tue le chien !

"Ah je comprends, posez vous ici mon ami pendant que je prepare un bon repas pour vous remercier".
En fait, il n'est pas dans mes habitudes de directement ouvrir en deux le crâne d'un membre de "la famille". C'est pourquoi dans un premier temps j'ai opté pour une technique qui me debarasserait au moins de l'un de mes deux pique-assiettes, sinon des deux.
"Ne bougez pas surtout, je ne serai pas long"... lui dis-je en lui servant une grande double pinte.

Pendant qu'il incurgitait cette pisse d'ane (une biere de gnome) à vive allure, je m'approchais du clerc et je lui glissais doucement "Le nain la bas, ma demandé si pour vous remerciez il pouvait vous payer en nature car il m'a dit savoir que votre confrérie est tres porté sur la chose, ce dont je me suis étonné. De plus il a demande à avoir le role dominant. Sachez toutefois que je suis très choqué de cette demande et je ne fais que la relayer" ajoutais je rapidement en voyant le regard de fureur noire que jeta le clerc au pauvre nain qui me sembla alors bien petit. Il faut preciser que le pretre que j'avais trouvé était particuliérement laid, grand et costaud et qu'il venerait Gruumsh.

....

Le service laisse à désirer dans cette taverne…
Le tenancier a une tête à organiser des parties fines…
Si on me sert un jour, je me désaltère rapidement et je file avant de me prendre un méchant coup

"oui oui voila en fait la premiere consommation est gratuite donc si vous payez la seconde vous aurez votre "Hâ-Pi Ha-ooheur"
Toutefois j'eusse aimé que vous vous présentâtes avant ..."

Mon nouvel hôte eu un sursaut car, ivre mais pas encore mort, Tecka c'était mis à gesticuler et sa main avait rencontrée par hasard? le bas du dos de mon nouveau client.
"Pardonnez au nain qui est derriere vous, il a des moeurs relaché " dis je rapidement à l'inconnu en voyant s'approcher le clerc qui apres être sorti était revenu avec, ce qui m'a semblait être, une robe sur l'épaule et dans les mains un double boulet. Je précise, pour les incultes, qu'un double boulet est constitué, comme son nom l'indique, de deux boulets reliés entre eux par une chaîne. Son usage demande une grande force et adresse, et permet aussi bien d'éclater le crâne de l'adversaire que de l'étrangler avec la chaîne. Dans le mains d'un expert, cette arme peut même être lancée pour s'entortiller autour du corps de l'ennemi. Cette technique est nommée "tour de boulet" (qui a donné plus tard tournéboulé).

Dans un rugissement le clerc de Gruumsh lança à Tecka: "Toi le nain tu mets cette robe et ensuite on monte sinon je t'eclatrangle tout de suite"

Akabane, maître concepteur de cornemuses et autres biniou, je viens des forêts profonde de Kor-Hez où se trouve mes ateliers.
Je suis en déplacement d'affaire mais je ne pense pas réussir à faire quoi que ce soit des outres qui vous servent de client.

Laissant mes deux autres hotes à leur petites affaires qui semblait prendre tendrement le chemin d'une chambre, je me retourna vers Akabane le troubadour.
"Bah pour faire un instrument de musique il suffit que la peau ne soit pas trouée non ? Les double boulets ne font pas de trous donc vous aurez bientot de quoi faire une nouvelle poche ou alors nous aurons droit, je pense, à un air assez proche des cornemuses mais certainement avec moins de beauté que ne l'est votre musique."
D'ailleurs un petit air entrainant serait bienvenu...

Un petit air entraînant pour démarrer la soirée : J'ai rencontré un troll

"C'est tres approprié et tu connais cette chanson naine ? et celle la ?"
Et la soiree passa doucement dans le rythme, la joie et la bonne humeur.

Me revoici tavernier,l'état de la chambré laisse à désiré,il y a du sang de clerc partout dans la chambre.Quel
tour de pendare avez vous tenté de me faire alors que j'ai pour vous garder votre taverne.Votre ami clerc ne
devrait pas jouer avec des armes qu'il ne métrise pas,se pauvre bougre c'est assommé tout seul en faisant tournoyer
son double boulet au dessus de sa tête.Pensez vous réellement que je serais resté après avoir bu un tonneau de votre
meilleur bière sans une bonne raison(raison qui vous échappe semblerait il).Ma présence dans votre établissement
pouvait sans doute sembler à de la rappinerie mais il n'en est point.Je me garderais bien d'aider mon prochain tantôt.
Sur se monsieur je ne vous salut pas.

"Arf toi tu es large nain". Chez nous on ne dit pas 'tu es un grand homme' car c'est une grave injure qui n'est depassé que par 'tu es un brave petit gars'.
"Avoir baffé ce clerc ce n'est pas peu de chose. Quelqu'un de ta largesse ne peut pas n'être un petit larcineur et je me rapetisse de t'avoir soupçonné". Cette expression, peu usitée, est un façon naine tres polie de dire que l'on s'excuse. "Sache que dorénavant tu auras toujours droit chaque jour à une pinte gratuite chez moi.".
Je ne pouvais lui offrir un AlliouKanDrinq par jour car vu la façon dont il avait incurgité trois tonnelets de bieres, j'y aurai laissé ma boutique.
En apparté j'ajouta: "Cette demonstration de valeur me permet, de plus, de te recommander auprès de la confrérie des LargesBaffeurs qui, si tu le desires, acceptera avec joie ta candidature".
La compagnie des LargesBaffeurs est tres connue dans la région. Elle est principalement formée de nains bien que parfois elle accueille d'autres éléments de valeurs. Elle a, entre autres, à son actif la défense de la citadelle de Durock contre l'attaque de la troupe du Gobelin TroFol et la protection de la mine d'Orfleur contre la tribut Orc d'Ecartelecreve. D'autres personnes pensent qu'elle a aussi pris part au vol d'une large partie du trésor du Dragon d'or RichDeDiam mais sans preuve réelle. Comme quoi on peut etre large et discret.

Bien merci pour ces belles paroles mais baffé ce clerc je n'ai point.Il s'est assommé tout seul,et je ne vais de ce pas
aller courir les champs avant qu'il ne se réveille de peur de prendre un mauvais coup.Mais je reviendrai tantôt vous
faire tenir parole,à la revoyure mon ami,et j'espère dans d'autres circonstances.

Akabane

Que voilà un curieux réveil, le serveur aux grosses sacoches me semble familier.
L'aurais-je déjà croisé lors d'un de mes stages sur la conception d'une hanche double libre (à ne surtout pas confondre avec l'anche double battante) ?
Je lui demanderai après un solide petit déjeuner.

Le nettoyeur est passé, a priori il a du emporter les armes et les vetements dans ses grosses sacoches roses, pour le reste son slime à du faire le travail... je ne sais pas pourquoi j'ai toujours envie de l'appeler Leon.

Non ce n'est pas ça, le seul Léon que je connaisse fait le commerce de moules avec son associé Pyranhaben

pssssssssssst tavernier.................
PSSSSSSSSSSSSSST...................
Votre ami clerc n'est plus dans ces murs?Je n'aimerais pas le croiser de si tôt.Notre dernière entrevu
la quelque peu "marqué" (jeux de mots à 2 roupies).Bien alors festoyons et pour commencer j'offre
une tournée à tout le monde,j'ai quelque écus à dépenser,je sais en plein deuil et j'ai grand soif.
Je viens d'hériter dans lointain cousin qui avait fait fortune dans la vente de Paladin séché et autres abats,
qu'il vendait au orcs et autres trolls.Mais par malchance ces dernières livraisons n'étaient pas fameuses,et
les trolls l'ont mangés sans autres sommations.
Préparer moi donc un de vos fameux mets dont vous avez le secret avant que je ne repartes pour me
chercher une femme de mauvaise vie pour la nuit.J'ai soif et faim de chair tendre

Bonjour brave nain. Ce clerc n'était pas de mes amis, je vous rassure, il devait juste passer un test pour rentrer chez les largesBaffeurs, et il a définitivement échoué. Je trouve tres intéressante votre histoire de vente de viandes avariées au Troll, on y gagne sur plusieurs tableaux...
Nous avons souvent de la viande avariée ...ici et chez les largesbaffeurs ... et pour l'instant nous utilisions les services d'un ramasseur. Cette idée de Troll offre de nombreuses perspectives intéressantes. Il faudra en rediscuter...

Pour les belles de nuits, il y en a plusieurs qui ont fait leurs quartiers de mon honorable établissement. Il s'agit bien sur de jeune dame de bonnes familles dans le besoin rien à voir avec ce que l'on trouve dans la rue.

Pour le met, je vous propose la specialité de la maison, des pattes d'oie bouillies ou grillées. Elles sont agrementées avec une sauce gingembre et piment dont vous me direz des nouvelles ... sinon nous avons du boudin d'ours au miel. Une recette de nos amis gnomes.

Les trolls sortirent de la cave, ivres et en fureurs, et mangérent ce qu'ils trouvérent dont un nain. "Oui", dit un des trolls, "il avait vraiment un goût d'ailleurs", "c'est sur" dit un autre "un arriere gout de pomme acide"