
Grand retour en arrière,
décembre 2004, à peine inscrit au iClan, je craquais déjà pour ce truc bizarre et difforme au nom très prometteur, le
Speedpad Nostromo n52 de Belkin.
Nous ne pouvions inaugurer cette nouvelle rubrique du site sans y intégrer notre test écrit à l'époque pour notre confrère
Macbidouille. Nous en profiterons pour faire un tour sur la dernière version sortie en octobre 2007 du
n52te, avec une vidéo de
Leoparder, ainsi qu'un aperçu de la concurrence, notamment avec le
G13 de Logitech testé par
MaxiScope.
Comme je suis un joueur de FPS et surtout de Call of Duty, mes impressions sont essentiellement orientées pour ce jeu. Je n'ai pas essayé le Nostromo pour des jeux comme Warcraft, World of Warcraft, Homeworld 2 ou encore les Sims, mais il doit être tout à fait possible de configurer cette manette pour ce genre de jeux avec un gain de confort appréciable : en fait il n'y a pas de limite.
Le confort, c'est la première sensation, la main se pose tout naturellement dessus, finies les contorsions de doigts sur le clavier.
Le support de paume est réglable en deux positions, pour que les grosses mains n'aient pas les doigts trop recroquevillés pour atteindre les premières touches. Le pouce vient se placer sur le pad directionnel et peut aussi actionner le bouton orange, que je trouve assez dur à enfoncer. Il y a encore un bouton noir juste au dessus des trois diodes. Pendant le jeu, si vous êtes sujet à la transpiration des mains, le support de paume peu vite devenir trempé.
Le plus dur a été de changer mes réflexes, se diriger simplement avec le pouce, alors qu'avant quatre de mes doigts étaient dévolus à cette tâche sur le clavier.
Il m'a fallu réapprendre à jouer sur Call of Duty. Le besoin d'entraînement pour s'habituer au maniement demande de jouer régulièrement, et surtout toujours avec la même configuration pour le même style de jeu. Je ne peux pas me séparer complètement du clavier, pour "chater" en cours de jeu, bien entendu. Sinon c'est plus rapide mais aussi plus sensible, attention, courir dans les pièces d'un bâtiment ou sur une planche en hauteur, devient plus délicat.
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