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Version complète : [TALC] Distrayons Aurel
iClan, le clan Mac > Détente > Le fumoir
Pages : 1, 2, 3, 4
Akabane
Mois d'Août oblige, notre président de choc (et de charme ? unsure.gif) s'ennuie au boulot.
Je vous demanderai donc de m'aider en enrichissant ce topic de tout ce qui pourrait lui permettre de discuter 5 minutes et ainsi égailler ses journées.
A votre bon coeur fleurs.gif

Attention : ne pas poster les WE et jours fériés.

Pour ouvrir le bal et tenir jusqu'à la sortie du boulot, une magnifique image :

Ogur
Mon dieu, ata, jvais te trouver un truc, sacré TALC ça...


Aurel
wub.gif

merci mon cher akabane

sinon voila une photo de ton jumeau maléfique, Gattuso, surnommé aussi dans le milieu footbalistique "enculé de rital de merde"
Joke
Et oui les vacances sont fini.Je te laisse déguster ton assiette de moules, et ton vin virtuelle devant cette vue du portugal. kiss.gif

Akabane
Heureusement que je me suis rasé ph34r.gif
Aurel
Il est 18h, on ferme
Joke
Fais gaffe sur la route hein wink.gif blush.gif
Aurel
on ouvre
Akabane
Ce n'est pas une exclusivité mais voici pour toi une petite vidéo de vacances :
ils sont fous ces écossais
Ogur
Toujours pour le plaisir des yeux smile.gif

Aurel
Rien que pour vous la scène 5 de l'acte IV de Bérénice, de Racine.

Bérénice, Titus



BERENICE, en sortant
Non, laissez-moi, vous dis-je.
En vain tous vos conseils me retiennent ici :
Il faut que je le voie. Ah, Seigneur ! Vous voici.
Hé bien, il est donc vrai que Titus m'abandonne ?
Il faut nous séparer. Et c'est lui qui l'ordonne.

TITUS
N'accablez point, Madame, un prince malheureux.
Il ne faut point ici nous attendrir tous deux.
Un trouble assez cruel m'agite et me dévore,
Sans que des pleurs si chers me déchirent encore.
Rappelez bien plutôt ce coeur, qui tant de fois
M'a fait de mon devoir reconnaître la voix.
Il en est temps. Forcez votre amour à se taire ;
Et d'un oeil que la gloire et la raison éclaire
Contemplez mon devoir dans toute sa rigueur.
Vous-même contre vous fortifiez mon coeur ;
Aidez-moi, s'il se peut, à vaincre sa faiblesse,
A retenir des pleurs qui m'échappent sans cesse ;
Ou, si nous ne pouvons commander à nos pleurs,
Que la gloire du moins soutienne nos douleurs ;
Et que tout l'univers reconnaisse sans peine
Les pleurs d'un empereur et les pleurs d'une reine.
Car enfin, ma Princesse, il faut nous séparer.

BERENICE
Ah ! Cruel, est-il temps de me le déclarer ?
Qu'avez-vous fait ? Hélas ! Je me suis crue aimée.
Au plaisir de vous voir mon âme accoutumée
Ne vit plus que pour vous. Ignoriez-vous vos lois,
Quand je vous l'avouai pour la première fois ?
A quel excès d'amour m'avez-vous amenée !
Que ne me disiez-vous : «Princesse infortunée,
Où vas-tu t'engager, et quel est ton espoir ?
Ne donne point un coeur qu'on ne peut recevoir».
Ne l'avez-vous reçu, cruel, que pour le rendre,
Quand de vos seules mains ce coeur voudrait dépendre ?
Tout l'empire a vingt fois conspiré contre nous.
Il était temps encor : que ne me quittiez-vous ?
Mille raisons alors consolaient ma misère :
Je pouvais, de ma mort, accuser votre père,
Le peuple, le sénat, tout l'empire romain,
Tout l'univers, plutôt qu'une si chère main.
Leur haine, dès longtemps contre moi déclarée,
M'avait à mon malheur dès longtemps préparée.
Je n'aurais pas, Seigneur, reçu ce coup cruel
Dans le temps que j'espère un bonheur immortel,
Quand votre heureux amour peut tout ce qu'il désire,
Lorsque Rome se tait, quand votre père expire,
Lorsque tout l'univers fléchit à vos genoux,
Enfin quand je n'ai plus à redouter que vous.

TITUS
Et c'est moi seul aussi qui pouvais me détruire.
Je pouvais vivre alors et me laisser séduire.
Mon coeur se gardait bien d'aller dans l'avenir
Chercher ce qui pouvait un jour nous désunir.
Je voulais qu'à mes voeux rien ne fût invincible ;
Je n'examinais rien, j'espérais l'impossible.
Que sais-je ? J'espérais de mourir à vos yeux,
Avant que d'en venir à ces cruels adieux.
Les obstacles semblaient renouveler ma flamme.
Tout l'empire parlait ; mais la gloire, Madame,
Ne s'était point encor fait entendre à mon coeur
Du ton dont elle parle au coeur d'un empereur.
Je sais tous les tourments où ce dessein me livre ;
Je sens bien que sans vous je ne saurais plus vivre,
Que mon coeur de moi-même est prêt à s'éloigner ;
Mais il ne s'agit plus de vivre, il faut régner.

BERENICE
Hé bien ! Régnez, cruel ; contentez votre gloire :
Je ne dispute plus. J'attendais, pour vous croire,
Que cette même bouche, après mille serments
D'un amour qui devait unir tous nos moments,
Cette bouche, à mes yeux s'avouant infidèle,
M'ordonnât elle-même une absence éternelle.
Moi-même, j'ai voulu vous entendre en ce lieu.
Je n'écoute plus rien, et pour jamais, adieu.
Pour jamais ! Ah ! Seigneur, songez-vous en vous-même
Combien ce mot cruel est affreux quand on aime ?
Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous,
Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?
Que le jour recommence, et que le jour finisse,
Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice,
Sans que de tout le jour je puisse voir Titus ?
Mais quelle est mon erreur, et que de soins perdus !
L'ingrat, de mon départ consolé par avance,
Daignera-t-il compter les jours de mon absence ?
Ces jours si longs pour moi lui sembleront trop courts.

TITUS
Je n'aurai pas, Madame, à compter tant de jours.
J'espère que bientôt la triste renommée
Vous fera confesser que vous étiez aimée.
Vous verrez que Titus n'a pu sans expirer...

BERENICE
Ah ! Seigneur, s'il est vrai, pourquoi nous séparer ?
Je ne vous parle point d'un heureux hyménée :
Rome à ne vous plus voir m'a-t-elle condamnée ?
Pourquoi m'enviez-vous l'air que vous respirez ?

TITUS
Hélas ! Vous pouvez tout, Madame. Demeurez :
Je n'y résiste point ; mais je sens ma faiblesse :
Il faudra vous combattre et vous craindre sans cesse,
Et sans cesse veiller à retenir mes pas
Que vers vous à toute heure entraînent vos appas.
Que dis-je ? En ce moment mon coeur, hors de lui-même,
S'oublie, et se souvient seulement qu'il vous aime.

BERENICE
Hé bien, Seigneur, hé bien ! Qu'en peut-il arriver ?
Voyez-vous les Romains prêts à se soulever ?

TITUS
Et qui sait de quel oeil ils prendront cette injure ?
S'ils parlent, si les cris succèdent au murmure,
Faudra-t-il par le sang justifier mon choix ?
S'ils se taisent, Madame, et me vendent leurs lois,
A quoi m'exposez-vous ? Par quelle complaisance
Faudra-t-il quelque jour payer leur patience ?
Que n'oseront-ils point alors me demander ?
Maintiendrai-je des lois que je ne puis garder ?

BERENICE
Vous ne comptez pour rien les pleurs de Bérénice.

TITUS
Je les compte pour rien ? Ah ciel ! Quelle injustice !

BERENICE
Quoi ? Pour d'injustes lois que vous pouvez changer,
En d'éternels chagrins vous-même vous plonger ?
Rome a ses droits, Seigneur : n'avez-vous pas les vôtres ?
Ses intérêts sont-ils plus sacrés que les nôtres ?
Dites, parlez.

TITUS
Hélas ! Que vous me déchirez !

BERENICE
Vous êtes empereur, Seigneur, et vous pleurez !

TITUS
Oui, Madame, il est vrai, je pleure, je soupire,
Je frémis. Mais enfin, quand j'acceptai l'empire,
Rome me fit jurer de maintenir ses droits :
Il les faut maintenir. Déjà plus d'une fois
Rome a de mes pareils exercé la constance.
Ah ! Si vous remontiez jusques à sa naissance,
Vous les verriez toujours à ses ordres soumis.
L'un, jaloux de sa foi, va chez les ennemis
Chercher, avec la mort, la peine toute prête ;
D'un fils victorieux l'autre proscrit la tête ;
L'autre, avec des yeux secs et presque indifférents,
Voit mourir ses deux fils, par son ordre expirants.
Malheureux ! Mais toujours la patrie et la gloire
Ont parmi les Romains remporté la victoire.
Je sais qu'en vous quittant le malheureux Titus
Passe l'austérité de toutes leurs vertus ;
Qu'elle n'approche point de cet effort insigne.
Mais, Madame, après tout, me croyez-vous indigne
De laisser un exemple à la postérité,
Qui sans de grands efforts ne puisse être imité ?

BERENICE
Non, je crois tout facile à votre barbarie.
Je vous crois digne, ingrat, de m'arracher la vie.
De tous vos sentiments mon coeur est éclairci.
Je ne vous parle plus de me laisser ici.
Qui ? Moi ? J'aurais voulu, honteuse et méprisée,
D'un peuple qui me hait soutenir la risée ?
J'ai voulu vous pousser jusques à ce refus.
C'en est fait, et bientôt vous ne me craindrez plus.
N'attendez pas ici que j'éclate en injures,
Que j'atteste le ciel, ennemi des parjures.
Non, si le ciel encore est touché de mes pleurs,
Je le prie en mourant d'oublier mes douleurs.
Si je forme des voeux contre votre injustice,
Si devant que mourir la triste Bérénice
Vous veut de son trépas laisser quelque vengeur,
Je ne le cherche, ingrat, qu'au fond de votre coeur.
Je sais que tant d'amour n'en peut être effacée ;
Que ma douleur présente, et ma bonté passée,
Mon sang, qu'en ce palais je veux même verser,
sont autant d'ennemis que je vais vous laisser ;
Et sans me repentir de ma persévérance,
Je me remets sur eux de toute ma vengeance.
Adieu.
Akabane
Quel talent laugh.gif
Aurel
C'est pas de moi c'est de Racine:

CITATION
Jean Racine poète tragique français né le 21 décembre 1639 à La Ferté-Milon (France, aujourd'hui dans le département de l'Aisne), mort le 21 avril 1699 à Paris. Il est considéré, à l'égal de son aîné Pierre Corneille, comme l'un des deux plus grands dramaturges classiques français.
Akabane
De quoi s'occuper un peu

Si, dans tous les zoos où il y a des hippopotames et des rhinocéros, il n'y a pas de girafes; si, dans tous les zoos où il y a des rhinocéros et où il n'y a pas de girafes, il y a des hippopotames; et si, enfin, dans tous les zoos où il y a des hippopotames et des girafes, il y a des rhinocéros, peut-on trouver un zoo où il y ait des hippopotames sans qu'il n'y ait ni girafes ni rhinocéros?
Tibo
Je dirais bien oui, par contre, le troisième zoo est impossible ... s'il y a de tout, il n'y a pas de girafe ! wink.gif
Ogur
CITATION(Aurel @ Lun 21 Août 2006 18h00)
C'est pas de moi c'est de Racine:

CITATION
Jean Racine poète tragique français né le 21 décembre 1639 à La Ferté-Milon (France, aujourd'hui dans le département de l'Aisne), mort le 21 avril 1699 à Paris. Il est considéré, à l'égal de son aîné Pierre Corneille, comme l'un des deux plus grands dramaturges classiques français.

Raaah... Nerf les alexandrins... sad.gif

J'vais djà m'en prendre plein la gueule en français à la rentrée, inutile d'en rajouter avec du Racine (Qui est quand même génial, avouons-le tongue.gif )

Sinon, dans la continuité TALC, j'ai trouvé ça pour Aurel:



PS: choppé sur Google avec "n'importe quoi"

edit: et cette image me faite penser à :

Joke
Voilà de quoi t'occuper un bon moment. wink.gif

La devinette d’Einstein :
Il y a 5 maisons de différentes couleurs.
Dans chacune des maisons vit une personne de différente nationalité.
Les 5 propriétaires boivent une boisson déterminée, fument une marque de tabac déterminée et ont un animal de compagnie.
Aucunes des 5 personnes n’a le même animal de compagnie, ne fume la même marque de tabac ni ne boit la même boisson.

La question est : Qui a le poisson ?

Les clés :

1- Le britannique vit dans la maison rouge.
2- Le suisse a un chien.
3- Le danois boit du thé.
4- La maison verte est située a gauche de la blanche.
5- Le propriétaire de la maison verte boit du café.
6- La personne qui fume des Pall Mall a un oiseau.
7- Le propriétaire de la maison jaune fume des Dunhill.
8- Celui qui vit dans la maison du centre boit du lait.
9- Le norvégien vit dans la première maison.
10- La personne qui fume des Blends vit a coté de celle qui a un chat.
11- La personne qui a un cheval vit a coté de celle qui fume des Dunhill.
12- Celui qui fume des Bluemaster boit de la bière.
13- L’allemand fume des Prince.
14- Le norvégien vit a coté de la maison bleue.
15- Celui qui fume des Blends a un voisin qui boit de l’eau.


Einstein écrivit cette devinette le siècle passé et dit que 98 % de la population mondiale ne pourrait pas le résoudre.

Traduit de l’espagnol par Arnould Perrier !
Aurel
et voici le début d'Aurélien de Louis Aragon,


La première fois qu'Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. Elle lui déplut, enfin. Il n'aima pas comment elle était habillée. Une étoffe qu'il n'aurait pas choisie. Il avait des idées sur les étoffes. Une étoffe qu'il avait vue sur plusieurs femmes. Cela lui fit mal augurer de celle-ci qui portait un nom de princesse d'Orient sans avoir l'air de se considérer dans l'obligation d'avoir du goût. Ses cheveux étaient ternes ce jour-là, mal tenus. Les cheveux coupés, ça demande des soins constants. Aurélien n'aurait pas pu dire si elle était blonde ou brune. Il l'avait mal regardée. Il lui en demeurait une impression vague, générale, d'ennui et d'irritation. Il se demanda même pourquoi. C'était disproportionné. Plutôt petite, pâle, je crois… Qu'elle se fût appelée Jeanne ou Marie, il n'y aurait pas repensé, après coup. Mais Bérénice. Drôle de superstition. Voilà bien ce qui l'irritait.
Il y avait un vers de Racine que ça lui remettait dans la tête, un vers qui l'avait hanté pendant la guerre, dans les tranchées, et plus tard démobilisé. Un vers qu'il ne trouvait même pas un beau vers, ou enfin dont la beauté lui semblait douteuse, inexplicable, mais qui l'avait obsédé, qui l'obsédait encore :

Je demeurai longtemps errant dans Césarée…

En général, les vers, lui… Mais celui-ci lui revenait et revenait. Pourquoi ? c'est ce qu'il ne s'expliquait pas. Tout à fait indépendamment de l'histoire de Bérénice…l'autre, la vraie… D'ailleurs il ne se rappelait que dans ses grandes lignes cette romance, cette scie. Brune alors, la Bérénice de la tragédie. Césarée, c'est du côté d'Antioche, de Beyrouth. Territoire sous mandat. Assez moricaude, même, des bracelets en veux-tu en voilà, et des tas de chichis, de voiles. Césarée… un beau nom pour une ville. Ou pour une femme. Un beau nom en tout cas. Césarée… Je demeurai longtemps … je deviens gâteux. Impossible de se souvenir : comment s'appelait-il, le type qui disait ça, une espèce de grand bougre ravagé, mélancolique, flemmard, avec des yeux de charbon, la malaria… qui avait attendu pour se déclarer que Bérénice fût sur le point de se mettre en ménage, à Rome, avec un bellâtre potelé, ayant l'air d'un marchand de tissus qui fait l'article, à la manière dont il portait la toge. Tite. Sans rire. Tite.

Je demeurai longtemps errant dans Césarée…

Ça devait être une ville aux voies larges, très vide et silencieuse. Une ville frappée d'un malheur. Quelque chose comme une défaite. Désertée. Une ville pour les hommes de trente ans qui n'ont plus de cœur à rien. Une ville de pierre à parcourir la nuit sans croire à l'aube. Aurélien voyait des chiens s'enfuir derrière les colonnes, surpris à dépecer une charogne. Des épées abandonnées, des armures. Les restes d'un combat sans honneur.
Aurel
sinon la réponse à ton problème Joke est le major ketchup dans la salle télé avec une pince à linge.
TheDoudou
C'est bien un TALC ? Alors
Joke
Doudou comment tu as eu une photo de moi? tongue.gif laugh.gif

(vraiment excellente ton image.)
Ogur
CITATION(TheDoudou @ Mar 22 Août 2006 13h49)
C'est bien un TALC ? Alors

OMAGAD!!!

Aurel, tu nous en cache des choses... dry.gif


out.gif
CantKillemAll
Il fait aussi dans le pinard biggrin.gif

TheDoudou
Mdr.

P.S. : Ogur ca veux dire quoi "OMAGAD" ?
Joke
Oh my god, à sa façon... huh.gif

Et voilà que je vois Aurel dans les revus humanitaire.

Akabane
Ouverture
Aurel
Aujourd'hui l'acte I, scène 4 du Cid de Pierre Corneille (pas le chanteur, l' auteur dramatique)

Don Diègue

Ô rage! ô Désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir an un jour flétrir tant de lauriers ?
Mon bras, qu'avec respect toute l'Espagne admire,
Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire,
Tant de fois affermis le trône de son roi
Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?
Ô cruel souvenir de ma gloire passée!
Oeuvre de tant de jours en un jour effacée !
Nouvelle dignité, fatale à mon bonheur !
Précipice élevé d'où tombe mon honneur !
Faut-il de votre éclat voir triompher le Comte,
Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ?
Comte, sois de mon prince à présent gouverneur;
Ce haut rang n'admet point un homme sans honneur;
Et ton jaloux orgueil, par cet affront insigne,
Malgré le choix du roi, m'en a su rendre indigne.
Et toi, de mes exploits glorieux instrument,
Mais d'un corps tout de glace inutile ornement,
Fer, jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense
M'as servi de parade, et non pas de défense,
Va, quitte désormais le dernier des humains,
Passe, pour me venger, en de meilleures mains.
atarxerxes
Il vous faut:
1,2 kg de pommes de terre à chair ferme, 200 gr de lardons, 1 oignon, 1 reblochon fermier, 2 cuillères à soupe de crème fraiche, 1 bouteille d'Apremont (vin blanc de Savoie)
Phases techniques:
Cuire les pommes de terre épluchées à l'anglaise.

Au terme de la cuisson, les égoutter et les couper en tranches épaisses. Faire suer les oignons émincés à la poêle jusqu'à ce qu'ils deviennent translucides. Faire cuire légèrement les lardons. Recouvrir le fond d'un plat à gratin beurré avec les tranches de pommes de terre puis les oignons et les lardons. Remettre à nouveau des pommes de terre, etc...

Ajouter la crème fraiche et recouvrir du reblochon coupé en deux dans le sens de l'épaisseur.

La croûte de chaque tranche doit être disposée sur le dessus. Rajouter un demi verre d'Apremont qui parfumera la tartiflette pendant la cuisson.

Passer au four très chaud, jusqu'à ce que le reblochon soit bien fondu et légèrement gratiné.
Aurel
wub.gif
iota
Notre activité nocturne avec thedoudou, regarder la télé et faire les jeux sur irc tongue.gif

Donc pour toi Aurel :

Il faut compter le nombre de triangle sur l'image : (Je met l'image avec la présentatrice tongue.gif)



Moi je dis 52 et TheDoudou 30

et celle de ce matin :



le je dis 44

à vous messieurs fleurs.gif
olreg
I. - Prooemium. - Domita subactaque Italia, populus Romanus prope quingentensimum annum agens, quum bona fide adolevisset; si quod est robur, si qua juventas, tum ille vere robustus et juvenis et par orbi terrarum esse coepit. Ita - mirum et incredibile dictu! - qui prope quingentis annis domi luctatus est - adeo difficile fuerat dare Italiae caput! - his ducentis annis qui sequuntur, Africam, Europam, Asiam, totum denique orbem terrarum bellis victoriisque peragravit.

II. - Primum bellum Punicum. - Igitur victor Italiae populus Romanus, quum a terra fretum usque venisset, more ignis, qui obvias populatus incendio silvas, interveniente flumine abrumpitur, paulisper substitit. Mox quum videret opulentissimam in proximo praedam, quodam modo Italiae suae abscissam, et quasi revulsam, adeo cupiditate ejus exarsit ut quatenus nec mole jungi, nec pontibus posset, armis belloque jungenda, et ad continentem suum revocanda bello videretur. Et ecce, ultro ipsis viam pandentibus fatis, nec occasio defuit, quum de Poenorum impotentia foederata Siciliae civitas Messana quereretur. Affectabat autem, ut Romanus, ita Poenus Siciliam; et eodem tempore, paribus uterque votis ac viribus imperium orbis agitabat. Igitur specie quidem socios juvandi, re autem sollicitante praeda, quamquam territaret novitas rei, (tanta in virtute fiducia est!) ille rudis, ille pastorius populus vereque terrester ostendit nihil interesse virtutis, equis an navibus, terra an mari dimicaretur.
Appio Claudio consule, primum fretum ingressus est, fabulosis infame monstris, aestuque violentum; sed adeo non est exterritus, ut illam ipsam ferventis aestus violentiam pro munere amplecteretur; statimque ac sine mora Hieronem, Syracusanum regem, tanta celeritate vicit, ut ille ipse se prius victum quam hostem videret, fateretur.
Duilio Cornelioque consulibus, etiam mari congredi ausus est, quum quidem ipsa velocitas classis comparatae, victoriae auspicium fuit. Intra enim sexagesimum diem quam caesa silva fuerat, centum sexaginta navium classis in anchoris stetit, ut non arte factae, sed quodam munere deorum conversae in naves atque mutatae arbores viderentur. Proelii vero forma mirabilis, quum illas celeres volucresque hostium naves hae graves tardaeque comprehenderent. Longe illis nauticae artes, detergere remos, et ludificari fuga rostra. Injectae enim ferreae manus, machinaeque aliae, ante certamen multum ab hoste derisae; coactique hostes quasi in solido decernere. Victor ergo apud Liparas, mersa aut fugata hostium classe, primum illum maritimum egit triumphum. Cujus quod gaudium fuit! quum Duilius imperator, non contentus unius diei triumpho, per vitam omnem, ubi a cena rediret, praelucere funalia, praecinere sibi tibias jussit, quasi quotidie triumpharet. Prae tanta victoria leve hujus proelii damnum fuit. Alter consulum interceptus Asina Cornelius; qui simulato colloquio evocatus atque ita oppressus fuit : perfidiae Punicae documentum.
Calatino dictatore, fere omnia praesidia Poenorum, Agrigento, Drepanis, Panormo, Eryce Lilybaeoque detraxit. Trepidatum est semel circa Camerinensium saltum; sed eximia virtute Calpurnii Flammae, tribuni militum, evasimus, qui, lecta trecentorum manu, infestum et insessum ab hostibus tumulum occupavit, adeoque moratus est hostem, dum exercitus omnis evaderet. Ac sic pulcherrimo exitu Thermopylarum et Leonidae famam adaequavit; hoc illustrior noster, quod expeditioni tantae superfuit et supervixit, licet nihil inscripserit sanguine.
Lucio Cornelio Scipione consule, quum jam Sicilia suburbana esset populi Romani provincia, serpente latius bello, Sardiniam adnexamque Corsicam transit. Ibi Olbiae, et hic Aleriae urbis excidio incolas terruit, adeoque omnes terra, mari Poenos expugnavit, ut jam victoriae nihil nisi Africa ipsa restaret.
Marco Attilio Regulo duce, jam in Africam navigabat bellum. Nec deerant qui ipso Punici maris nomine ac terrore deficerent, insuper augente Mannio tribuno metum; in quem, nisi paruisset, securi destricta, imperator metu mortis navigandi fecit audaciam. Mox ventis remisque properatum est; tantusque terror hostici adventus Poenis fuit, ut, apertis paene portis, Carthago caperetur.
Primum belli praemium fuit civitas Clypea; prima enim a Punico litore quasi arx et specula procurrit. Et haec et trecenta amplius castella vastata sunt. Nec cum hominibus, sed cum monstris quoque dimicatum est; quum quasi in vindictam Africae nata mirae magnitudinis serpens posita apud Bagradam castra vexaret. Sed omnium victor Regulus, quum terrorem nominis sui late circumtulisset quumque magnam vim juventutis ducesque ipsos aut cecidisset aut haberet in vinculis; classemque ingenti praeda onustam, et triumpho gravem, in Urbem praemisisset, etiam ipsam, belli caput Carthaginem urgebat obsidio, ipsisque portis inhaerebat. Hic paullulum circumacta fortuna est, tantum ut plura essent Romanae virtutis insignia, cujus fere magnitudo calamitatibus approbatur. Nam, conversis ad externa auxilia hostibus, quum Xanthippum illis ducem Lacedaemon misisset, a viro militiae peritissimo vincimur. Tum foeda clade, Romanisque usu incognita, vivus in manus hostium venit fortissimus imperator. Sed ille quidem par tantae calamitati fuit; nam nec Punico carcere infractus est nec legione suscepta. Quippe diversa, quam hostes mandaverant, censuit, ne pax fieret nec commutatione captivorum reciperetur. Sed nec illo voluntario ad hostes suos reditu nec ultimo sive carceris, seu crucis supplicio deformata majestas. Immo his omnibus admirabilior, quid aliud quam victus de victoribus atque etiam, quia Carthago non cesserat, de fortuna triumphavit?
Populus autem Romanus multo acrior infestiorque pro ultione Reguli quam pro victoria fuit. Metello igitur consule, spirantibus altius Poenis, et reverso in Siciliam bello, apud Panormum sic hostes cecidit, ut ne amplius eam insulam cogitarent. Argumentum ingentis victoriae, centum circiter elephantorum captivitas; sic quoque magna praeda, si gregem illum non bello, sed venatione cepisset.
Appio Claudio consule non ab hostibus, sed a diis ipsis superatus est, quorum auspicia contempserat; ibi statim classe demersa, ubi ille praecipitari pullos jusserat quod pugnare ab his vetaretur.
Marco Fabio Buteone consule, classem hostium in Africo mari apud Aegimurum, jam in Italiam ultro navigantem cecidit. Quantus, o! tunc triumphus tempestate intercidit, quum opulenta praeda classis, adversis acta ventis, naufragio suo Africam et Syrtes et omnium ripas gentium, insularum litora implevit! Magna clades, sed non sine aliqua principis populi dignitate, interceptam tempestate victoriam et triumphum periisse naufragio. Et tamen, quum Punicae praedae omnibus promontoriis insulisque frustrarentur et fluitarent, populus Romanus et sic triumphavit.
Lutatio Catulo consule, tandem bello finis impositus apud insulas, quibus nomen Aegatae. Nec major alias in mari pugna; quippe commeatibus, exercitu, propugnaculis, armis gravis hostium classis, et in ea quasi tota Carthago; quod ipsum exitio fuit. Romana classis prompta, levis, expedita et quodam genere castrensis, ad similitudinem pugnae equestris sic remis, quasi habenis, agebatur et in hos vel in illos mobilia rostra, speciem viventium, praeferebant. Itaque momento temporis laceratae hostium rates, totum inter Siciliam Sardiniamque pelagus naufragio suo operuerunt. Tanta denique fuit illa victoria, ut de exscindendis hostium moenibus non quaereretur. Supervacuum visum est in arcem murosque saevire, quum jam in mari esset deleta Carthago.

III. - Bellum Ligusticum. - Peracto Punico bello, secuta est brevis sane, et quasi ad recipiendum spiritum, requies; argumentumque pacis et bona fide cessantium armorum, tunc primum, post Numam, clausa porta Jani fuit; sed statim ac sine mora patuit. Quippe jam Ligures, jam Insubres Galli, nec non et Illyrii lacessebant; sic desub Alpibus, id est, desub ipsis Italiae faucibus, gentes, deo quodam assidue incitante, ne rubiginem scilicet ac situm arma sentiret. Denique utrique quotidiani, et quasi domestici hostes tirocinia militum imbuebant, nec aliter utraque gente, quam quasi cote quadam, populus Romanus ferrum suae virtutis acuebat.
Ligures imis Alpium jugis adhaerentes inter Varum et Macram flumen, implicitosque dumis silvestribus, major aliquanto labor erat invenire quam vincere. Tuti locis et fuga, durum atque velox genus, ex occasione magis latrocinia quam bella faciebat. Itaque quum diu multumque eluderent Salyi, Deceates, Oxybii, Euburiates, Ingauni, tandem Fulvius latebras eorum ignibus sepsit. Baebius in plana deduxit, Postumius ita exarmavit, ut vix reliquerit ferrum quo terra coleretur.

IV. - Bellum Gallicum. - Gallis Insubribus et his adcolis Alpium, animi ferarum, corpora plus quam humana erant; sed experimento deprehensum est, quippe sicut primus impetus eis major quam virorum est, ita sequens minor quam feminarum. Alpina corpora, humenti caelo educata, habent quiddam simile nivibus suis : quae mox, ut caluere pugna, statim in sudorem eunt, et levi motu quasi sole laxantur. Hi saepe et alias, sed Britomaro duce, non prius soluturos se baltea quam Capitolium ascendissent juraverant. Factum est: victos enim Aemilius in Capitolio discinxit. Mox, Ariovisto duce, vovere de nostrorum militum praeda Marti suo torquem. Intercepit Juppiter votum; nam de torquibus eorum aerum tropaeum Jovi Flaminius erexit. Viridomaro rege, Romana arma Volcano promiserant. Aliorsum vota ceciderunt : occiso enim rege, Marcellus tertia, post Romulum patrem, Feretrio Jovi opima suspendit.

V. - Bellum Illyricum. - Illyrii seu Liburni sub extremis Alpium radicibus agunt inter Arsiam Titiumque flumen, longissime per totum Adriani maris litus effusi. Hi, regnante Teutana muliere, populationibus non contenti, licentiae scelus addiderunt. Legatos quippe nostros, ob ea quae deliquerant, jure agentes, nec gladio quidem, sed ut victimas, securi percutiunt; praefectos navium igne comburunt; idque, quo indignius foret, mulier imperabat. Itaque, Cnaeo Fulvio Centimalo duce, late domantur. Strictae in principum colla secures legatorum manibus litavere.

VI. - Bellum Punicum secundum. - Post primum Punicum bellum, vix quadriennii requies: ecce alterum bellum, minus quidem spatio - nec enim amplius quam decem et octo annos patet - sed adeo cladium atrocitate terribilius ut, si quis conferat damna utriusque populi, similior victo sit populus qui vicit.
Urebat nobilem populum ablatum mare, raptae insulae, dare tributa, quae jubere consueverat. Hinc ultionem puer Annibal ad aram patri juraverat, nec morabatur. Igitur in causam belli Saguntus delecta est, vetus Hispaniae civitas et opulenta, fideique erga Romanos magnum quidem sed triste monumentum. Quam in libertatem communi foedere exceptam Annibal, causas novorum motuum quaerens, et suis et ipsorum manibus evertit, ut Italiam sibi rupto foedere aperiret. Summa foederum Romanis religio est; itaque ad auditum sociae civitatis obsidium, memores icti cum Poenis quoque foederis, non statim ad arma procurrunt, dum prius more legitimo queri malunt. Interim jam novem mensibus fessi fame, machinis, ferro, versa denique in rabiem fide, immanem in foro excitant rogum, tum desuper se suosque cum omnibus opibus suis, ferro et igni corrumpunt. Hujus tantae cladis auctor Annibal poscitur. Tergiversantibus Poenis, dux legionis Fabius : "Quae, inquit, mora est? In hoc ego sinu bellum pacemque porto; utrum eligitis?" Subclamantibus "bellum", "bellum igitur", inquit, "accipite". Et excusso in media curia togae gremio, non sine horrore, quasi plane sinu bellum ferret, effudit. Similis exitus belli initio fuit. Nam quasi has inferias sibi Saguntinorum ultimae dirae in illo publico parricidio incendioque mandassent, ita Manibus eorum, vastatione Italiae, captivitate Africae, ducum et regum, qui id gessere bellum, exitio parentatum est.
Igitur ubi semel se in Hispania movit illa gravis et luctuosa Punici belli vis atque tempestas, destinatumque Romanis jam diu fulmen Saguntino igne conflavit, statim quodam impetu rapta medias perfregit Alpes, et in Italiam ab illis fabulosae altitudinis nivibus, velut caelo missa, descendit. Ac primi quidem impetus turbo inter Padum atque Ticinum valido statim fragore detonuit. Tunc Scipione duce, fusus exercitus; saucius etiam ipse venisset in hostium manus imperator, nisi protectum patrem praetextatus admodum filius ab ipsa morte rapuisset. Hic erat Scipio, qui in exitium Africae crescit, nomen ex malis ejus habiturus. Ticino Trebia succedit. Hic secunda Punici belli procella desaevit, Sempronio consule. Tunc callidissimi hostes, frigidum et nivalem nancti diem, quum se ignibus prius oleoque fovissent – horribile dictu – homines a meridie et sole venientes nostra nos hieme vicerunt.
Trasimenus lacus tertium fulmen Annibalis, imperatore Flaminio. Ibi quoque ars nova Punicae fraudis: quippe nebula lacus, palustribusque virgultis tectus eques, terga subito pugnantium invasit. Nec de diis possumus queri; inminentem temerario duci cladem praedixerant insidentia signis examina, et aquilae prodire nolentes et commissam aciem secutus ingens terrae tremor, nisi illum horrorem soli, equitum virorumque discursus et mota vehementius arma fecerunt.
Quartum, id est, paene ultimum vulnus imperii Cannae, ignobilis Apuliae vicus, sed magnitudine cladis emersit, et quadraginta millium caede parta nobilitas. Ibi in exitium infelicis exercitus, dux, terra, caelum, dies, tota denique rerum natura consensit. Siquidem non contentus simulatis transfugis Annibal, qui mox terga pugnantium ceciderunt, insuper callidissimus imperator, patentibus in campis, observato loci ingenio, quod et sol ibi acerrimus et plurimus pulvis, et Eurus ab Oriente [semper] quasi ad constitutum, ita instruxit aciem, ut Romanis adversus haec omnia adversis, quasi secundum caelum tenens, vento, pulvere, sole pugnaret. Itaque duo maximi exercitus caesi ad hostium satietatem, donec Annibal diceret militi suo "parce ferro". Ducum effugit alter, alter occisus est; dubium uter majore animo: Paulum puduit, Varro non desperavit. Documenta cladis cruentus aliquamdiu Aufidus, pons de cadaveribus, jussu ducis, factus in torrente Vergellii, modii duo anulorum Carthaginem missi, dignitasque equestris taxata mensura.
Dubium deinde non erat quin ultimum illum diem habitura fuerit Roma, quintumque intra diem epulari Annibal in Capitolio potuerit, si - quod Poenum illum dixisse Adherbalem Bomilcaris ferunt - "Annibal quem ad modum sciret vincere, sic uti victoria scisset." Tum quidem illum, ut dici vulgo solet, aut fatum urbis imperaturae aut ipsius mens mala et aversi a Carthagine dii in diversum abstulerunt. Quum victoria posset uti, frui maluit; relictaque Roma Campaniam Tarentumque peragrare; ubi mox et ipse et exercitus ardor elanguit, adeo ut vere dictum sit "Capuam Annibali Cannas fuisse". Si quidem invictum Alpibus, indomitum armis, Campaniae - quis crederet? - soles et tepentes fontibus Baiae subegerunt.
Interim respirare Romanus et quasi ab inferis emergere. Arma non erant: detracta sunt templis. Deerat juventus: in sacramentum militiae liberata servitia. Egebat aerarium: opes suas libens senatus in medium protulit, nec, praeter quod in bullis singulisque anulis erat, quidquam sibi auri reliquere. Eques secutus exemplum imitataeque equidem tribus. Denique vix suffecere tabulae, vix scribarum manus, Laevino Marcelloque consulibus, quum privatae opes in publicum deferrentur. Quid autem in eligendis magistratibus, quae centuriarum sapientia, quum juniores a senioribus consilium de creandis consulibus petivere? Quippe adversus hostem toties victorem, tam callidum, non virtute tantum, sed suis etiam pugnare consiliis oportebat.
Prima redeuntis et, ut sic dixerim, reviviscentis imperii spes Fabius fuit, qui novam de Annibale victoriam commentus est, non pugnare. Hinc illi cognomen novum et rei publicae salutare, Cunctator; hinc illud ex populo, ut imperii scutum vocaretur. Itaque per Samnium totum, per Falernos Gauranosque saltus sic maceravit Annibalem ut, qui frangi virtute non poterat, mora comminueretur. Inde Claudio Marcello duce, etiam congredi ausus est, comminus venit et perpulit a Campania sua et ab obsidione Nolae urbis excussit. Ausus et, Sempronio Graccho duce, per Lucaniam sequi et premere terga cedentis, quamvis tum - o pudor! - manu servili pugnaret: nam hucusque tot mala compulerant. Sed libertate donati fecerant de servitute Romanos.
O horribilem in tot adversis fiduciam! o singularem animum ac spiritum populi Romani! Tam arctis afflictisque rebus, quum de Italia sua dubitaret, ausus tamen est in diversa respicere, quumque hostes in jugulo per Campaniam Apuliamque volitarent mediamque de Italia Africam facerent, eodem tempore et hunc sustinebat et in Siciliam, Sardiniam, Hispaniam divisa per terrarum orbem arma mittebat.
Sicilia mandata Marcello, nec diu restitit: tota enim insula in una urbe superata est. Grande illud et ante id tempus invictum caput, Syracusae, quamvis Archimedis ingenio defenderentur, aliquando cesserunt. Longe illi triplex murus, totidemque arces, portus ille marmoreus et fons celebratus Arethusae, nisi quod hactenus profuere ut pulchritudini victae urbis parceretur.
Sardiniam Gracchus arripuit. Nihil illi gentium feritas Insanorumque – nam sic vocantur – immanitas montium profuere. Saevitum in urbes urbemque urbium Caralim, ut gens contumax vilisque mortis saltem desiderio patrii soli domaretur.
In Hispaniam missi Cnaeus et Publius Scipiones pene totam Poenis eripuerant, sed insidiis Punicae fraudis oppressi, rursus amiserunt, magnis quidem illi proeliis quum Punicas opes cecidissent. Sed Punicae insidiae alterum ferro castra metantem, alterum, quum evasisset in turrem, cinctum facibus oppresserunt.
Igitur in ultionem patris ac patrui missus cum exercitu Scipio, cui tam grande de Africa nomen fata decreverant, bellatricem illam, viris armisque nobilem Hispaniam, illam seminarium hostilis exercitus, illam Annibalis eruditricem - incredibile dictu - totam a Pyrenaeis montibus in Herculis columnas et Oceanum recuperavit, nescias citius an felicius. Quam velociter, quatuor anni fatentur; quam facile, vel una civitas probat. Eodem quippe, quo obsessa est, die capta est, omenque Africanae victoriae fuit, quod tam facile victa est Hispana Carthago. Certum est tamen ad profligandam provinciam maxime profecisse singularem ducis sanctitatem, quippe qui captivos pueros puellasque praecipuae pulchritudinis barbaris restituerit, ne in conspectum quidem suum passus adduci, ne quid de virginitatis integritate delibasse saltem oculis videretur.
Haec inter diversa terrarum populus Romanus; nec ideo tamen Italia visceribus inhaerentem submovere poterat Annibalem. Pleraque ad hostem defecerant, et dux acerrimus contra Romanos Italicis quoque viribus utebatur. Jam tamen eum plerisque oppidis et regionibus excusseramus. Jam Tarentos ad nos redierat, jam et Capua, sedes et domus et patria altera Annibalis, tenebatur; cujus amissio tantum Poeno duci dolorem dedit, ut inde totis viribus Romam converteretur. O populum dignum orbis imperio! dignum omnium favore et admiratione hominum ac deorum! Compulsus ad ultimos metus ab incepto non destitit; et de sua Urbe sollicitus, Capuam tamen non omisit; sed parte exercitus sub Appio consule relicta, parte Flaccum in urbem secuta, absens simul praesensque pugnabat. Quid ergo miramur, moventi castra a tertio lapide Annibali iterum ipsos deos - deos inquam, nec fateri pudebit - restitisse? Tanta enim ad singulos illius motus vis imbrium effusa, tanta ventorum violentia coorta est, ut divinitus hostem submoveri, nec a caelo, sed ab Urbis ipsius moenibus, et Capitolio ferri videretur. Itaque fugit et cessit et in ultimum se Italiae recepit sinum, quum Urbem tantum non adoratam reliquisset. Parva res dictu, sed ad magnanimitatem populi Romani probandam satis efficax, quod illis ipsis quibus obsidebatur diebus ager, quem Annibal castris insederat, venalis Romae fuit, hastaeque subjectus invenit emptorem. Voluit Annibal contra fiduciam imitari; subiecitque argentarias Urbis tabernas; nec sector inventus est, ut scias, etiam praesagia fatis fuisse.
Nihil actum erat tanta virtute, tanto favore etiam deorum, si quidem Asdrubal, frater Annibalis, cum exercitu novo, novis viribus, nova belli mole veniebat. Actum erat procul dubio, si vir ille se cum fratre junxisset; sed hunc quoque castra metantem Claudius Nero cum Livio Salinatore debellat. Nero in ultimo Italiae angulo submovebat Annibalem : Livius in diversissimam partem, id est, in ipsas nascentis Italiae fauces, signa converterat. Tanto, id est, omni qua longissima Italia, solo interjacente, quo consilio, qua celeritate, consules castra conjunxerint, inopinanterque hostem collatis signis compresserint, neque id fieri Annibal senserit, difficile dictu est. Certe Annibal, re cognita, quum projectum fratris caput ad sua castra vidisset, "agnosco, inquit, infelicitatem Carthaginis". Haec fuit illius viri, non sine praesagio quodam fati inminentis, prima confessio. Jam certum erat Annibalem etiam ipsius confessione posse vinci; sed tot rerum prosperarum fiducia plenus populus Romanus magni aestimabat asperrimum hostem in sua Africa debellare. Duce igitur Scipione, in ipsam Africam tota mole conversus, imitari coepit Annibalem, et Italiae suae clades in Africa vindicare. Quas ille, dii boni, Hasdrubalis copias, quos Syphacis exercitus fudit! quae quanta utriusque castra facibus illatis una nocte delevit! denique jam non a tertio lapide, sed ipsas Carthaginis portas obsidione quatiebat. Sic factum est ut inhaerentem atque incubantem Italiae extorqueret Annibalem. Non fuit major sub imperio Romano dies, quam ille, quum duo omnium et antea et postea ducum maximi, ille Italiae, hic Hispaniae victor, collatis cominus signis, direxere aciem. Sed et colloquium fuit inter ipsos de legibus pacis. Steterunt diu mutua admiratione defixi. Ubi de pace non convenit, signa cecinere. Constat utriusque confessione, "nec melius instrui aciem nec acrius potuisse pugnari". Hoc Scipio de Annibalis, Annibal de Scipionis exercitu praedicaverunt. Sed tamen Annibal cessit; praemiumque victoriae Africa fuit, et secutus Africam statim terrarum orbis.


La suite demain, allez au boulot.
TheDoudou
Je disais 32 happy.gif mais c'est bien 52 tongue.gif j'ai pas regardé jusqu'à la fin non plus pour savoir si c'est tombé mais bon, c'est une merde cette emission tongue.gif

Sinon pas mal le coup de la tartiflette, moi j'ai la recette de Marc Verra pour la faire happy.gif(c'est un amis à ma grand mere tongue.gif).

Sinon dans le genrd occupe toi, il ai impossible de s'auto chatouillé, sauf à un endroit happy.gif
Ouvre la bouche et avec le petit doigt, et touche legerement ton palais tu devrais avoir des chatouillement tongue.gif

Ou sinon touché l'avant bras avec le pouce (en plian le poinet), si si c'est possible preuve à l'appuie quand je reviens, ou bien faire un demi tour avec ta langue tongue.gif

P.S. : Olreg n'importe quoi lol delete moi je dit tongue.gif
Akabane
Cest n'importe quoi ce topic, j'adore biggrin.gif
olreg
CITATION(TheDoudou @ Mer 23 Août 2006 11h52)
P.S. : Olreg n'importe quoi lol delete moi je dit tongue.gif

Je réduit, mais il reste essentiel que la jeunesse conserve une culture classique, à vos dico de latin les petits.... tongue.gif
olreg
CITATION(Aurel @ Mer 23 Août 2006 11h12)
Aujourd'hui l'acte I, scène 4 du Cid de Pierre Corneille (pas le chanteur, l' auteur dramatique)

Don Diègue

Ô rage! ô Désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir an un jour flétrir tant de lauriers ?
Mon bras, qu'avec respect toute l'Espagne admire,
Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire,
Tant de fois affermis le trône de son roi
Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?
Ô cruel souvenir de ma gloire passée!
Oeuvre de tant de jours en un jour effacée !
Nouvelle dignité, fatale à mon bonheur !
Précipice élevé d'où tombe mon honneur !
Faut-il de votre éclat voir triompher le Comte,
Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ?
Comte, sois de mon prince à présent gouverneur;
Ce haut rang n'admet point un homme sans honneur;
Et ton jaloux orgueil, par cet affront insigne,
Malgré le choix du roi, m'en a su rendre indigne.
Et toi, de mes exploits glorieux instrument,
Mais d'un corps tout de glace inutile ornement,
Fer, jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense
M'as servi de parade, et non pas de défense,
Va, quitte désormais le dernier des humains,
Passe, pour me venger, en de meilleures mains.

Traduction en grolandais :

Aujourd'hui l'acte I, scène 4 du Yucca de Pierre «parle à mon cul, ma tête est malade» Corneille (pas le minitel, l' auteur dramatique)

Don «m'enfin !» Diègue

Ô rage! ô Désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette tomate ?
Et ne suis-je blanchi dans les pins parasols guerriers
Que pour entarter an un jour flétrir tant de scorpions ?
Mon artichaut, qu'avec respect toute l'Espagne admire,
Mon appel en pcv, qui tant de fois a pris ce bidon d'huile,
Tant de fois affermis le tetraèdre de son faon
Trahit donc ma ligne de coke, et ne fait rien pour moi ?
Ô cruel souvenir de ma mousse à raser passée!
Oeuvre de trombone à coulisse de jours en un jour effacée !
Nouvelle dignité, fatale à mon chien !
Précipice élevé d'où tombe mon liquide amniotique !
Faut-il de votre éclat voir triompher le Comte,
Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la déchetterie ?
Comte, sois de mon trou à présent gouverneur;
Ce haut rang n'admet point un zippo sans honneur;
Et ton bouledogue orgueil, par ce dinosaure insigne,
Malgré le goulag du potage, m'en a trop voulu rendre indigne.
Et toi, de mes pongistes glorieux instrument,
Mais d'un boxer short tout de tranche de veau inutile ornement,
Fer, jadis tant à défragmenter, et qui, dans cette boîte de nuit
M'as servi de pierre tombale, et non pas de moutarde,
Va, quitte désormais le dernier des wagons-restaurant,
Passe, pour me torturer, en de meilleures mains.
Aurel
CITATION(TheDoudou @ Mer 23 Août 2006 11h52)
Sinon pas mal le coup de la tartiflette, moi j'ai la recette de Marc Verra pour la faire happy.gif(c'est un amis à ma grand mere tongue.gif).

En revanche, tu n'es pas ami avec le gros robert biggrin.gif

Marc Veyrat semble mieux convenir.
olreg
CITATION(Aurel @ Mer 23 Août 2006 13h16)
CITATION(TheDoudou @ Mer 23 Août 2006 11h52)
Sinon pas mal le coup de la tartiflette, moi j'ai la recette de Marc Verra pour la faire happy.gif(c'est un amis à ma grand mere tongue.gif).

En revanche, tu n'es pas ami avec le gros robert biggrin.gif

Marc Veyrat semble mieux convenir.

Marc Veyrat verra son verrat pour en faire des lardons...
Aurel
iota, la présentatrice c'est pas une de la star ac?
CantKillemAll
Après le pinard, notre président se lance dans l'évènementiel. Je vous présente DJ AUREL

Tout en teuton, dispo pour vos soirées, mariages, anniversaires, bar-mitzvah, etc...
Tous styles

Pour le contacter :
DBSor
J'ai trouvé sa maison de campagne biggrin.gif
atarxerxes
Un peu de statistiques
Joke
Lol, on va passer pour le fan club de Aurel.
atarxerxes
CITATION(Comment je suis devenu aurel par aurel)
« … qui avait tué sa femme. » Point Final. Après huit mois de travail, je venais enfin de mettre un terme à mon roman. Il était tard, les aurel me démangeaient, je n’avais qu’une seule envie : aurel et aller me coucher. aurel avait enfin découvert qui avait sauvagement mutilé aurel à grands coups de aurel. Ce salaud de aurel, vice-président de aurel Corp. était maintenant sous les verrous, et je pouvais enfin les oublier tous, les abandonner au fond de mon ordinateur jusqu’à ce qu’un éditeur daigne leur prêter attention. Les yeux fermés, je goûtai ce moment de tranquillité tant attendu lorsque le téléphone sonna. Surpris, je m’empressai de décrocher : « aurel ? » - oui, c’est moi - Espèce de vieille aurel, tu vas payer cher … On n’envoie pas aurel si facilement sous les verrous. aurel Corp a beaucoup de contacts, tu dois le savoir… Regarde derrière aurel la prochaine fois que tu sors… au cas où quelqu’un t’attendrait. » aurel raccrocha. Je restai pantois… Etais-ce une mauvaise blague d’un ami aurel ? Ou était-ce l’heure tardive et les aurel aurel que je m’étais enfilé pour clore ce torchon ? Je me redressai, arrêtant momentanément de aurel. Je secouai la tête pour me débarrasser de la torpeur qui m’envahissait. Se pouvait-il que mes personnages soient réels… que ce vieux fantasme de tout écrivain ait curieusement pris corps pour moi ? Je me retournai vers mon écran pour y apercevoir le visage goguenard de aurel. A suivre...
atarxerxes
Fermeture
Akabane
L'ouverture désigne le rapport entre la distance focale et le diamètre de la pupille d'entrée de l'objectif photographique. Elle sert à faire varier la quantité de lumière venant impressionner le film et la profondeur de champ (ces deux aspects étant liés). L'ouverture influence directement la profondeur de champ.
fre2x3
Snake_Plissken
Un très beau village de 158 habitants smile.gif
CantKillemAll
Tiré de http://www.supermusic.sk :



Il y a aussi les trophées Aurel 2005 :

TheDoudou
Dans le genrd tu peux le faire tongue.gif
Dieu (si il existe tongue.gif on vas pas en débatre la) arrive à marché sur l'eau.
BIen moi je fais pareil happy.gif mais pas sur de l'eau, mais sur de la crème anglaisse (ou un liquide à base de farine).
Explication, sous le poid la farine se solidifie quelque seconde, donc si je marche en continus sur de la crème anglaise c'est bon, mais si je m'arrete je m'enfonce tongue.gif.
Voila (mais avant de remplir un tite piscine de crème anglaise tongue.gif).
olreg
AUREL Teflon SuperProtection
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