Un petit billet sympathique sur
Aaron Swartz. Un gars apparemment fort sympathique dans sa démarche, une vie trop tôt finie.
Oui son combat etait certainement juste.
En fait quand on est chercheur on nous demande de publier mais dans de nombreux cas nos publications sont récupérées par des sociétés d'éditions.
Celles ci recupere un travail tout fait, formaté (un fichier .tex + pdf) qu'elles placent sur des sites et dont elles font payés l'accès (20$ 30$) et surtout via des abonnements (http://www.ieee.org/membership_services/membership/join/join_dues.html
http://www.upmc.fr/fr/espace_des_personnel...ments_2012.html =>860 000 € pour la sorbonne)
Sur le nombre de paiement de sa pubication l'auteur ne gagne rien. Donc elles se font un fric monstre sans beaucoup de travail.
Il s'agit souvent de maisons de publications Américaines...
Dans le passé ces maisons d'editions avaient un certains sens: elles organisaient les colloques, vérifiaient la mise en page, publiaient sous forme papier les actes du congres ou du journal.
Maintenant cela n'a plus reellement de sens vu le mode de diffusion mais elles continuent d'exister et bloquent souvent l'accès à l'information via des contrat aux auteurs et des accès payant.
bref le combat de Swartz etait juste la façon de le faire certainement trop directe.
Il y a deja des sites ou l'on peut deposer ces articles (meme ceux publies dans les journeaux ou actes pour peu que la mise en page soit differente).
La mise en place d'un Peer to peer pour les articles aurait pu etre aussi une façon de faire.
Swartz a recupere tous les articles accessibles par le MIT (donc via les abonnements du MIT) et les a mis à dispositions.
Un gros coup de pied dans la poule aux oeufs d'or... => reaction directe des maisons d'editions => menaces de prisons => suicide